Spécialisé dans les
transports et la production d’énergie, le groupe industriel
français Alstom doit être racheté. Ses difficultés financières
ont ameuté les sociétés étrangères Siemens et General Electric.
L’une est allemande, l’autre nord-américaine. Des rencontres
sont prévues cette semaine entre les dirigeants et le gouvernement
français qui craint la fuite des capitaux nationaux.
Une réunion a eu lieu dimanche soir entre François Hollande et plusieurs membres du gouvernement, dont le premier ministre Manuel Valls, le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg et la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, au sujet du dossier Alstom. Fleuron de l’industrie française, l’entreprise devrait céder 10 à 11 milliards d’euros de sa branche énergie au géant nord-américain General Electric ou à l’Allemand Siemens. Une opération financière aux enjeux économiques et politiques, que le gouvernement français accueille avec beaucoup de réticences. Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie, a annulé dimanche soir sa rencontre avec le PDG de General Electric Jeffrey Immelt. Exprimant sa volonté de sauvegarder les intérêts français, il explique que "le gouvernement travaille à d’autres solutions et éventualités que celles imaginées seules."
De son côté, le Président François Hollande rencontre le lundi 28 avril les dirigeants des entreprises américaine, allemande ainsi que du Français Bouygues, qui détient 29,3% des actions du groupe. Malgré une volonté d’influencer le choix d’Alstom, les marges de manœuvre du gouvernement français sont pourtant minces. Sortie de la tutelle de l’Etat en 2006, l’entreprise spécialisée dans les matériels énergétiques et ferroviaires, affiche une santé en déclin : endettement, baisse de la trésorerie et recul des prises de commande. Après la crise qui a fait s’effondrer le constructeur automobile Peugeot, c’est au tour d’Alstom dont l’action s’est effondrée de 13,8% en janvier.
Pour contrecarrer l’offre de General Electric, le groupe allemand Siemens a également proposé de racheter le volet énergétique d’Alstom contre une somme en cash. Selon un article paru dans Le Figaro, ce paiement serait complété "par l'apport de la moitié de sa branche transports, qui regroupe les trains à grande vitesse et les locomotives, mais pas les rames de métro". Les salariés eux, redoutent que la cession s’accompagne d’une restructuration de l’entreprise et entraine des licenciements. Conscient de l’enjeu, l’industriel français se donne jusqu’au mercredi 30 avril pour étudier les offres et donner sa réponse.
article rédigé par Marion Roussey et publié sur Arte info
pécialisé
dans les transports et la production d’énergie, le groupe industriel
français Alstom doit être racheté. Ses difficultés financières ont
ameuté les sociétés étrangères Siemens et General Electric. L’une est
allemande, l’autre nord-américaine. Des rencontres sont prévues cette
semaine entre les dirigeants et le gouvernement français qui craint la
fuite des capitaux nationaux.
Une réunion a eu lieu dimanche soir entre François Hollande et plusieurs
membres du gouvernement, dont le premier ministre Manuel Valls, le
ministre de l’Economie Arnaud Montebourg et la ministre de l’Ecologie
Ségolène Royal, au sujet du dossier Alstom. Fleuron de l’industrie
française, l’entreprise devrait céder 10 à 11 milliards d’euros de sa
branche énergie au géant nord-américain General Electric ou à l’Allemand
Siemens. Une opération financière aux enjeux économiques et politiques,
que le gouvernement français accueille avec beaucoup de réticences.
Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie, a annulé dimanche soir sa
rencontre avec le PDG de General Electric Jeffrey Immelt. Exprimant sa
volonté de sauvegarder les intérêts français, il explique que "le gouvernement travaille à d’autres solutions et éventualités que celles imaginées seules."
De son côté, le Président François Hollande rencontre le lundi 28 avril les dirigeants des entreprises américaine, allemande ainsi que du Français Bouygues, qui détient 29,3% des actions du groupe. Malgré une volonté d’influencer le choix d’Alstom, les marges de manœuvre du gouvernement français sont pourtant minces. Sortie de la tutelle de l’Etat en 2006, l’entreprise spécialisée dans les matériels énergétiques et ferroviaires, affiche une santé en déclin : endettement, baisse de la trésorerie et recul des prises de commande. Après la crise qui a fait s’effondrer le constructeur automobile Peugeot, c’est au tour d’Alstom dont l’action s’est effondrée de 13,8% en janvier.
Pour contrecarrer l’offre de General Electric, le groupe allemand Siemens a également proposé de racheter le volet énergétique d’Alstom contre une somme en cash. Selon un article paru dans Le Figaro, ce paiement serait complété "par l'apport de la moitié de sa branche transports, qui regroupe les trains à grande vitesse et les locomotives, mais pas les rames de métro". Les salariés eux, redoutent que la cession s’accompagne d’une restructuration de l’entreprise et entraine des licenciements. Conscient de l’enjeu, l’industriel français se donne jusqu’au mercredi 30 avril pour étudier les offres et donner sa réponse.
De son côté, le Président François Hollande rencontre le lundi 28 avril les dirigeants des entreprises américaine, allemande ainsi que du Français Bouygues, qui détient 29,3% des actions du groupe. Malgré une volonté d’influencer le choix d’Alstom, les marges de manœuvre du gouvernement français sont pourtant minces. Sortie de la tutelle de l’Etat en 2006, l’entreprise spécialisée dans les matériels énergétiques et ferroviaires, affiche une santé en déclin : endettement, baisse de la trésorerie et recul des prises de commande. Après la crise qui a fait s’effondrer le constructeur automobile Peugeot, c’est au tour d’Alstom dont l’action s’est effondrée de 13,8% en janvier.
Pour contrecarrer l’offre de General Electric, le groupe allemand Siemens a également proposé de racheter le volet énergétique d’Alstom contre une somme en cash. Selon un article paru dans Le Figaro, ce paiement serait complété "par l'apport de la moitié de sa branche transports, qui regroupe les trains à grande vitesse et les locomotives, mais pas les rames de métro". Les salariés eux, redoutent que la cession s’accompagne d’une restructuration de l’entreprise et entraine des licenciements. Conscient de l’enjeu, l’industriel français se donne jusqu’au mercredi 30 avril pour étudier les offres et donner sa réponse.
Spécialisé dans les
transports et la production d’énergie, le groupe industriel
français Alstom doit être racheté. Ses difficultés financières
ont ameuté les sociétés étrangères Siemens et General Electric.
L’une est allemande, l’autre nord-américaine. Des rencontres
sont prévues cette semaine entre les dirigeants et le gouvernement
français qui craint la fuite des capitaux nationaux.
Une réunion a eu lieu dimanche soir entre François Hollande et
plusieurs membres du gouvernement, dont le premier ministre Manuel
Valls, le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg et la ministre
de l’Ecologie Ségolène Royal, au sujet du dossier Alstom. Fleuron
de l’industrie française, l’entreprise devrait céder 10 à 11
milliards d’euros de sa branche énergie au géant nord-américain
General Electric ou à l’Allemand Siemens. Une opération
financière aux enjeux économiques et politiques, que le
gouvernement français accueille avec beaucoup de réticences. Arnaud
Montebourg, ministre de l’Economie, a annulé dimanche soir sa
rencontre avec le PDG de General Electric Jeffrey Immelt. Exprimant
sa volonté de sauvegarder les intérêts français, il explique que
"le
gouvernement travaille à d’autres solutions et éventualités que
celles imaginées seules."De son côté, le Président François Hollande rencontre le lundi 28 avril les dirigeants des entreprises américaine, allemande ainsi que du Français Bouygues, qui détient 29,3% des actions du groupe. Malgré une volonté d’influencer le choix d’Alstom, les marges de manœuvre du gouvernement français sont pourtant minces. Sortie de la tutelle de l’Etat en 2006, l’entreprise spécialisée dans les matériels énergétiques et ferroviaires, affiche une santé en déclin : endettement, baisse de la trésorerie et recul des prises de commande. Après la crise qui a fait s’effondrer le constructeur automobile Peugeot, c’est au tour d’Alstom dont l’action s’est effondrée de 13,8% en janvier.
Pour contrecarrer l’offre de General Electric, le groupe allemand Siemens a également proposé de racheter le volet énergétique d’Alstom contre une somme en cash. Selon un article paru dans Le Figaro, ce paiement serait complété "par l'apport de la moitié de sa branche transports, qui regroupe les trains à grande vitesse et les locomotives, mais pas les rames de métro". Les salariés eux, redoutent que la cession s’accompagne d’une restructuration de l’entreprise et entraine des licenciements. Conscient de l’enjeu, l’industriel français se donne jusqu’au mercredi 30 avril pour étudier les offres et donner sa réponse.
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